Voyager en Grand Est,
c’est prendre soin de soi et de son environnement

A l’aune de ce nouveau mandat, je m’adresse à vous qui m’avez fait l’honneur de me reconduire à la tête de la Région Grand Est et tiens encore à vous le dire : merci !

Nombreux seront les défis qu’il faudra relever parmi lesquels la nécessité d’accroître, encore, l’attractivité de notre territoire. Le tourisme fait partie des secteurs qui y contribuent, fort de l’authenticité et de la beauté des paysages qui sont les nôtres. Alors que l’été s’installe, inviter à la (re)découverte du Grand Est est un atout pour ce secteur qui a trop souffert de la crise sanitaire.

Ce nouveau numéro du magazine « Nous : femmes et hommes de l’Est », vous permettra de découvrir les nombreuses possibilités d’un tourisme en phase avec son environnement et proche de la nature. Loin de nous les foules de vacanciers prenant d’assaut des plages écrasées de chaleur et de bruit. Chez « Nous », il est question de grand air, de forêts et de reconnexion à la nature, dans ce qu’elle a de plus apaisant et pur.

En Grand Est, nous n’avons pas cédé à la tentation du tourisme à tout prix, celui qui saccage le milieu de vie et qui cause du tort non seulement à la faune et à la flore mais aussi aux habitants en dénaturant leur quotidien, en renchérissant le prix de leurs habitations et de leur consommation quotidienne. Très tôt, nous avons compris que, si nos territoires recèlent des trésors, ces derniers doivent être choyés et préservés pour bénéficier tant aux curieux avides de les découvrir qu’à ceux qui y évoluent jour après jour. J’ai la conviction qu’il n’y a pas de jouissance sans pérennité.

Et justement, il semblerait que cette idée soit de plus en plus communément partagée. Une demande sans cesse croissante de calme, de connexion à la nature, de retraite, de mobilités douces et d’alimentation durable émerge. A l’heure où l’agrotourisme et le slow-tourism font la une des publications consacrées à l’art de vivre et au voyage, il ne fait pas de doute que notre région a très tôt fait le bon choix en restant fidèle à elle-même.

Cette volonté serait pourtant parfaitement vaine sans un réseau d’acteurs installés aux quatre coins de la collectivité et fermement déterminés à promouvoir des pratiques vertes, protectrices du biotope, des animaux, des modes de vie et des paysages. Ce sont à ces femmes et à ces hommes qui, par leur activité économique vertueuse contribuent au rayonnement et à la valorisation de notre belle région, que le présent numéro est dédié.

Alors, à l’approche de l’été, je ne saurais trop vous recommander de prendre votre vélo (électrique), votre cheval, votre trottinette ou de vous installer confortablement dans un TER pour regagner les Ardennes, la Marne, l’Aube, la Haute-Marne, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle ou les Vosges afin d’en découvrir les spécialités culinaires, les paysages, les traditions, l’histoire et la mentalité, toujours chaleureuse et avenante pour passer un moment d’évasion, hors du temps, et dans le plus strict respect de l’environnement.

Bel été à toutes et tous.