En 2019, la Région aura consacré 879 millions d’euros aux mobilités et aux transports. Soit un peu plus de 30 % de son budget. C’est dire tout l’enjeu que représente ce secteur, innervant un territoire à l’activité économique soutenue, génératrice de déplacements pour de nombreux salariés, et situé au carrefour de quatre pays européens.
La volonté de la Région dans ce domaine est double : faciliter la vie quotidienne de chaque usager, qu’il réside en milieu rural, dans une ville moyenne ou dans une métropole, et réduire l’impact environnemental des transports, en privilégiant les modes collectifs, le ferroviaire et le fluvial.
Le 1er janvier 2017, les Régions se sont vu octroyer la compétence « transports scolaires et interurbains
Les chiffres montrent l’ampleur de la tâche :
• 235 000 élèves transportés chaque jour,
• 326 lignes routières assurées par la Région en autocars interurbains et transports scolaires
Construire un réseau unique à l’échelle du Grand Est
Pour offrir une desserte fine, notamment des zones rurales, et renforcer les liens métropoles – villes moyennes, la Région œuvre à la constitution d’un réseau de transports équilibré sur son territoire.
Dans ce système de liaisons pouvant combiner plusieurs modes, le ferroviaire se révèle un maillon essentiel. Depuis 2016, l’offre de voyages a ainsi augmenté de 12 %, soit 200 trains supplémentaires par jour. Sans une augmentation de budget : la contribution financière de la Région a baissé de 2 %.
Réactiver des lignes délaissées et dégradées
Une gamme unifiée de tarifs a été mise en place sur l’ensemble du réseau TER, avec, dès la première année, 110 000 cartes de réduction vendues.
Afin de moderniser des infrastructures parfois vieillissantes, un programme d’investissement est également en cours : acquisition de trains supplémentaires, aménagement d’ateliers de maintenance, ouverture à la concurrence pour des lignes fermées. La Région s’engage même au-delà de son champ de compétence, en contribuant financièrement aux travaux les plus urgents.
Pour connaître les besoins des usagers et y répondre de façon coordonnée et efficace, 15 Comités régionaux des services des transports se réunissent régulièrement pour évaluer la qualité du service et maintenir un bon niveau d’information. Côté bus, la carte à puce « SimpliCités », disponible en Lorraine depuis 2007, va être étendue aux réseaux interurbains et urbains qui souhaitent la mettre en place. Ce support permet déjà d’acheter et d’enregistrer des titres de transport d’une douzaine de ces réseaux.
Anticiper les transports du futur
Signe de son engagement pour la préservation de l’environnement, la Région accompagne la conversion des moteurs des voitures des particuliers au bioéthanol. Une aide d'un montant de 250 € est proposée pour l’achat d’un boîtier de conversion.
Par ailleurs, la Région encourage toutes les formes de transports dits « bas carbone ». A ainsi été voté en juin 2019 le soutien à l’achat de véhicules propres en auto-partage pour les communautés de communes rurales et les collectivités de moins de 100 000 habitants.
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Dans un premier temps, ce soutien prendra la forme, du financement d'une étude d’opportunité par territoire, plafonné à 10 000 €, aide qui pourra bénéficier d’une participation complémentaire de l’ADEME. Dans un second temps, la Région contribuera à l’achat de véhicules.
Une aide plafonnée à 20 000 € par véhicule, et graduelle : 25 % pour un véhicule équipé d’un boîtier au bioéthanol, 40 % pour les véhicules hybrides ou fonctionnant au gaz naturel, 55 % pour les véhicules électriques ou fonctionnant à l’hydrogène.