Nous, femmes et hommes de l'Est - 4 : Hiver 2020 - 2021

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anne-Frey-Lorry-les-metz392875.png Anne Frey, est membre des Jardins de Ker - © Pascal Bodez / Région Grand Est

Les gens sont conscients qu’il vaut mieux réparer.

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Lorry-lès-Metz, Moselle (57)

À la Bricothèque de Lorry-Lès-Metz, l’écologie est entre vos mains

Anne Frey, est membre des Jardins de Ker - Xavier Roussel, une association qui a lancé des ateliers de réparation de petit électroménager et de couture. Une façon de s’engager pour l’environnement en se rendant utile.

Pour Anne Frey, l’engagement citoyen est une évidence depuis qu’elle est membre de l’association les Jardins de Ker - Xavier Roussel. Son objectif est de faire vivre sa commune avec l’écologie du quotidien (broyage de végétaux, “marchés gratuits”, etc.).

Un jour, l’idée d’ateliers de réparation et de couture a germé. « Le coup de pouce des collectivités nous a motivés à sauter le pas et nous a permis d'investir dans du matériel de couture ».

Le dernier atelier de réparation qui a pu avoir lieu s'est déroulé au mois d’octobre. Organisé dans une salle prêtée par la mairie, il a rencontré un grand succès. « Des bricoleurs aguerris sont venus prêter main forte, et tous les objets (électroménager, électronique) que les gens avaient amenés ont pu être réparés », se félicite Anne Frey.

L’économie circulaire, une réponse à la surconsommation

Pour elle, favoriser la réutilisation et l’économie circulaire* est une manière concrète de lutter contre la surconsommation et de sensibiliser aux problématiques environnementales. « Les gens sont conscients qu’il vaut mieux réparer, mais il leur manque l’opportunité de le faire », avance Anne Frey. Elle estime aussi que la réparation redonne confiance en soi. « C’est une façon de faire des choses ensemble, un besoin d’autant plus vif cette année »

*Repenser la production et la consommation pour utiliser au mieux les ressources et limiter les déchets en réparant et en recyclant.



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3 questions à Anne Frey

Comment sensibiliser le grand public aux problématiques environnementales ?

Une bonne porte d’entrée est de mener des actions collectives qui ont des bénéfices immédiats sur la vie quotidienne. Comme la réparation ! Il s’agit aussi d’accepter que chacun fasse à sa mesure, à son rythme. Malgré l’urgence climatique que nous connaissons, nous ne changerons pas la situation d’un coup de baguette magique.

Quel conseil donneriez-vous à un citoyen qui ne sait pas par où commencer pour s’engager en faveur de l’environnement ?

Je pense que la notion de plaisir est très importante. Il faut partir de ce qui nous donne envie : si nous voulons manger plus sainement, il est possible de faire pousser ses propres légumes (si nous en avons la possibilité). Dans notre association, chacun peut s’engager pour ce qui lui tient à cœur, à travers les différents groupes de travail : sur l’eau, la mobilité, l’énergie solaire… Nous pouvons repérer les actions facilement accessibles. Par exemple, nos ateliers de réparation sont gratuits.

Quelles sont les autres initiatives qui favorisent le développement de l’économie circulaire ?

Un de mes rêves est de créer un lieu « alternatif ». Des exemples de ces lieux existent déjà : ce sont des endroits qui rassemblent, où nous trouvons parfois un café associatif, où les gens viennent réparer des objets, partager des idées… Ces initiatives participent à l’économie circulaire !

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